Les fondateurs
Michel Postel, un appel vers l’Inde.
Après des études commerciales, Michel POSTEL, biarrot d’origine, quitte la France à la fin des années quarante pour aller s’installer en Inde où il fonde une grande entreprise pharmaceutique : la Franco-Indian Pharmaceutical.
Amateur d’art et passionné par son pays d’adoption, il crée (avec l’aide de chercheurs) un service culturel ayant pour mission l’étude de la civilisation et des arts de l’Inde : la Franco-Indian Art Research.
Avec son équipe, il découvre des sites archéologiques d’intérêt majeur (Le puits à escalier de la reine à Patan-Gujarat et le temple d’Atru-Rajasthan) et soutient leur mise au jour et leur étude. Le puits en escalier (Patan) a depuis été inscrit au patrimoine mondial de l’humanité par l’Unesco.
Toujours avec l’aide de son équipe, il se consacre à la constitution d’une collection d’œuvres et d’objets indiens, népalais, tibétains, chinois…
En 2016, le gouvernement indien remet le Padma Shri à Michel POSTEL pour le récompenser de son œuvre dans le domaine de l’art et de l’archéologie indienne.
Michel POSTEL rencontre Xintian ZHU dans les années 1980.
Originaire de Kunming (CHINE), Xintian Zhu est issue d’une famille de lettrés, ouverte aux arts et aux sciences, qui l’a poussée dans ses études artistiques.
Elle obtient, en 1998, son Doctorat en Histoire de l’Art et d’Archéologie d’Extrême-Orient à la Sorbonne (université Paris IV), avec une thèse sur « Les Vyala dans l’Art de l’Inde ».
Artiste peintre, calligraphe et photographe, Xintian ZHU est également la conservatrice du Musée Asiatica.
Création du musée Asiatica
Michel POSTEL et Xintian ZHU créent le musée Asiatica entre 1997 et 1999 et l’inaugurent en mars 1999, en présence du ministre de la Culture en France Monsieur DOUSTE-BLAZY, de l’ambassadeur de l’Inde en France Monsieur Kangal SIBAL et de son épouse, de la ministre de la Culture de l’ambassade de Chine en France Madame HOU Xianghua ou encore du sénateur-maire de Biarritz Monsieur Didier BOROTRA.
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Le bâtiment
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Centre optoélectronique dans les années 1980, France Télécom utilise le bâtiment pour lancer la deuxième expérimentation mondiale de fibre optique. Le choix de la ville de Biarritz reviendrait au président Giscard d’Estaing, en 1979.
1 300 foyers biarrots, 150 lieux institutionnels et 50 sites promotionnels ont été connectés à la fibre optique. Celle-ci leur offrait 15 chaînes de télévision, le téléphone, le Minitel, la vidéo à la demande et le téléphone avec image grâce au fameux visiophone.
C’est pour ne pas oublier cette page importante de l’histoire numérique biarrote et mondiale que le musée a investi les lieux, sans les dénaturer.